LES vinS

WITH OWN WINE LABELS | MIT EIGENEN ETIKETTEN

Beim jährlichen WINE EXPERIENCE CLUB DAY können Mitglieder Weine mit eigenen Etiketten versehen werden. Es stehen 3 Weine zur Auswahl

 

Chasselas Chardonne Grand Cru Barrique

 

Ce Chasselas Chardonne Grand Cru est issu de vieilles vignes cultivées avec un soin particulier. Mûri sur ses fines lies, élevé en barrique, ce Chasselas développe ainsi le terroir d'un Grand Lavaux. Servi à 11, il est le compagnon idéal des apéritifs, d'une entrée ou d'un poisson.

 

St. Saphorin Grand Cru

 

 Ce vin de grand terroir est issu des plus belles terrasses de Lavaux, Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est cultivé dans des terres profondes et minérales, et profite des trois soleils de Lavaux.

Généreux et puissant, Il exprime de subtils arômes fruités au palais et associe douceur et équilibre avec volume et complexité.

Servir à 12°C, en apéritif ou accompagné d’un poisson du lac.

Disponible en bouteille de 70 cl.

Le St Saphorin 2020 a obtenu les Lauriers d’Or Terravin

 

L'histoire du Chasselas donne lieu à des controverses mais on suppose que ce cépage est l'un des plus anciens cultivés par l'homme.


Le grand nombre de formes du Chasselas indique l'ancienneté du cépage. Il faut toutefois vérifier si les peintures sépulcrales en Egypte, vieilles de 5000 ans, permettent de conclure à une culture aussi ancienne.


Dans l’oasis de Fayoum, on trouve des cépages comparables au Chasselas, ce qui confirmerait l'origine orientale de celui-ci. On dit qu’en 1523, le vicomte d’Auban diplomate sous François Ier, à la cour du sultan Suleiman II, a importé en France des vignes de Chasselas de Constantinople. On les a plantées alors en serres pour obtenir des raisins de table (Thomery).


On dit aussi que, sous le règne de Louis XV, le général de Courten a importé en Suisse des plants de Fontainebleau. On parle aussi du chemin inverse ! L’origine du Chasselas est encore inconnue, depuis un siècle on s’interroge: le mystère demeure.


Il est toujours difficile de citer l’origine exacte d’un cépage mais l’on peut se tenir à cette présomption : l’origine d’un cépage dérive du pays où sa culture est la plus répandue et la plus ancienne. Or de ce point de vue, pas de doute : le Chasselas est le raisin suisse par excellence. En effet, les plus anciens actes parlant du vin blanc dans le Bassin lémanique datent de 1202. On retrouve des traces du Chasselas, dès le XIVe siècle. Vers 1900, le Chasselas prédomine dans les cantons de Vaud, de Genève et Neuchâtel, ainsi qu'en Suisse alémanique.

Le Chasselas et son vin participent, pour une grande part, à l’identité et la culture suisse. Cultivé comme raisins dans la plupart des pays viticoles, le Chasselas est adopté pour la vinification en Suisse Romande, où il est apprécié pour son fruité, sa fraîcheur et sa délicatesse.

En Valais, il prend le nom de « Fendant » en raison de ses grains qui se fendent sous la dent. En Allemagne, il est connu sous le non de « Gutedel ».

Le Chasselas fournit dans nos conditions climatiques des crus variés qui représentent tous les degrés de richesse ; des types fruités et gouleyants jusqu’aux caractères corsés et puissants de certains « Dézaley ou Yvorne ». Les qualités de Chasselas sont concentrées dans les arômes secondaires (de fermentation) et tertiaires ( de maturité du terroir ). Le respect du terroir lors de la vinification est donc primordial.

Il est facile de reconnaître le Chasselas : bourgeonnement cuivré, vrilles et contre- cœurs très développés, grappes moyennes à grandes et compactes, grains ronds, jaune- vert, se dorant facilement au soleil.

La cueillette se pratique en septembre et octobre. Selon les régions, il peut être fruité, floral, typé terroir. Dans les grands millésimes, il adopte après cinq ou dix ans de garde des arômes miellés, des senteurs de coix et une texture onctueuse qui lui confère une remarquable personnalité.

Sa première vertu est apéritive, mais il convient également à merveille avec l’accompagnement des mets : fondue ou raclette, vacherin mont d’Or, filets de perches, truites ou féra.

 

 

Pinot Noir Chardonne Grand Cru Barrique

 

Ce Pinot Noir Chardonne Grand Cru est issu des meilleures terrasses de Lavaux. Il développe des arômes de cerise noire et de cassis. Cépage noble à faible récolte, il a été élevé en barriques. Servi à 13°, Il accompagnera volontiers une viande rôtie, une volaille ou un fromage.

 

Les latinistes férus de Pinot Noir font remonter son origine à l’époque romaine. Ils justifient leur démarche en citant quelques lignes du célèbre agronome Columelle et de l’historien Pline l’Ancien qui décrivent tous deux un type de vigne appelé Vitis Allobrogica. Cette espèce antique aurait des points communs avec notre Pinot. Le malheur est qu’elle présente des similarités avec beaucoup d’autres espèces de raisins rouges dont la provenance demeure inconnue. En l’état de nos connaissances, cette généalogie reste donc hypothétique.Il faudra attendre de nombreux siècles pour que l’acte de naissance officiel du Pinot soit signé. Un registre du duché de Bourgogne mentionne la présence d’une vigne de «pinot vermeil» en l’an de grâce 1375. Pour la première fois, le nom d’un cépage encore en usage à l’époque actuelle est employé dans un document écrit.

La Suisse, possède une tradition bien établie dans la culture du Pinot Noir. Son arrivée dans notre pays remonte au XVème siècle. En 1420, Marie de Bourgogne, fille de Philippe le Hardi et épouse du duc de Savoie, fuit la peste qui ravage la France. Elle se réfugie à Saint-Prex, alors possession de l’évêché de Lausanne. En remerciement du gîte qui lui a été procuré, la duchesse fait cadeau aux vignerons du prélat de plants de Servagnin, l’une des variétés du Pinot Noir. L’autre point d’entrée du Pinot Noir en Suisse passe par Neuchâtel, région qui ne fait pas partie de la Confédération Helvétique jusqu’en 1815. Comme la Bourgogne, cette principauté le promeut en lui accordant l’exclusivité sur les terres cantonales. 


Le Pinot Noir demeure le cépage rouge le plus courant en Suisse avec plus de 4500 hectares dédiés exclusivement à sa culture. En Romandie, tous les cantons en vinifient. Néanmoins, on peut remarquer que certaines régions lui conviennent mieux que d’autres. Ainsi, Neuchâtel, où il a longtemps été le seul cépage rouge autorisé, s’en est fait une spécialité. En Valais, les coteaux ensoleillés de la Noble Contrée, entre Salquenen et Sierre, produisent également de grands crus. Et tout particulièrement Lavaux, où

d’excellents crus de grande réputation sont élaborés depuis fort longtemps.

Concernant son profil gustatif, et au vu de la diversité des régions qui le cultivent, il semble difficile d’établir un standard unique. Mais on peut toutefois relever que la plupart du temps le pinot révèle au nez, des arômes imposants de fruits bien mûrs, café, praliné, réglisse, le tout soutenu par de fines odeurs de vanille, engendrés par l'élevage en barriques très souvent pratiqué. En bouche, il est souvent charnu et corsé, très élégant, avec de l'étoffe, de la puissance, de la concentration, et de l'éclat. C’est un vin de grande classe, à la texture suave évoquant le raffinement dans toute sa splendeur.

Comme il existe de nombreuses manières de le décliner, il peut accompagner toutes les phases du repas. Il se mariera par exemple avec une terrine de perdreaux, un dindonneau aux petits oignons, un gigot de mouton ou d'agneau, un filet de bœuf braisé, ou un filet de marcassin. Il accompagnera également à merveille un plateau de fromage.


 



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